La préparation du terrain est assez minuteuse.

Tout d’abord, si besoin, il est nécessaire de niveler pour adoucir une crête ou combler une cuvette et de faire drainer s’il y a des excès d’eau.

Vient ensuite le défonçage, ce labour profond qui permettra  aux jeunes racines de s’installer rapidement. Il est réalisé soit à l’automne dans les terres fortes (très argileuses) afin que la froidure de l’hiver éclate lentement les grosses mottes, soit au printemps dans les terres plus légères (boulbènes).

On ameublit la surface de cette terre retournée par le passage d’un rotavator (motoculteur ou fraise pour un jardin), ou d’une herse rotative.

Maintenant le viticulteur s’improvise « géomètre » pour « carrer » sa parcelle, c’est à dire positionner l’emplacement des rangs, des tournières, des pieds.

Vient ensuite le piquetage : mettre un tuteur (bambou, petit piquet de bois, tige de fer…) à l’emplacement défini pour recevoir chaque jeune plant à l’aide d’un repère sur un cordeau.

Puis vient la plantation, celle ci peut être réalisée à la cuillère, à la fourchette ou à la machine. Pourquoi avoir donné des noms d’ustensiles de cuisine  ?  Je l’ignore, surtout qu’ils ne sont pas très ressemblants.

– à la cuillère, sorte d’emporte-pièce qui permet de faire un trou de 25 cm  de profondeur et 10 cm de diamètre, on met le jeune plant que l’on couvre de terre, on tasse légèrement, on arrose pour sceller la terre aux racines, puis on ferme le trou avec une houe.

– à la fourchette, (si le sol est suffisament meuble), on enfonce le jeune plant jusqu’à la profondeur souhaitée et on arrose, toujours pour sceller la terre aux racines et éviter les poches d’air.

– à la machine, utilisée pour les grandes plantations ; engins guidés par un laser qui dépose le tuteur, le plant et arrose en même temps.

Puis en général, on désherbe le cavaillon, afin que l’herbe ne vienne pas les tous premiers mois étouffer le jeune plant.

Viendra lors de la deuxième année, l’installation du palissage ; visser les amarres en bout de rang ; placer et enfoncer les piquets (bois ou métal) ; étendre et positionner les fils de fer ; les pointes  etc…  etc….

En conclusion : le travail  manque rarement à la vigne.

 

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